Leadership

10 erreurs qui tuent tes prises de parole

Modifié le
17
April 2024
par
Julien de Sousa
Breaking Bad Panache

Comme chaque mois d’avril, j’ai rempli notre Bilan Pédagogique et Financier (BPF) en tant qu'Organisme de Formation (OF). 

Et tu sais quoi ?
On a formé 7167 personnes depuis que Panache existe (aussi bien des formats courts de 1h que des formats longs de +28h), dont la moitié de manière totalement bénévole (on a une activité Panache for Good).

D’ailleurs, le total de personnes qu'on a formées dans un long parcours (+28h) s’élève à 246 vrais Panaché-e-s au moment où j’écris ces lignes.

Ce BPF est l'occasion de faire le point sur les erreurs de communication orale que j'ai le plus vues chez nos participant·e·s dans leurs prises de paroles depuis que j'ai lancé Panache en 2019.

Avec +7000 personnes formées à l’art oratoire, j'ai pu lister au moins 10 erreurs que je vois systématiquement et qu'il est grand temps d'effacer pour tes prochaines interventions orales : manque de préparation, postures bancales, mauvaise diction, discours pas adapté à l’audience…

Ces erreurs réduisent l'impact de ton message, t’empêchent d’avoir un discours percutant et diminuent considérablement l'efficacité de tes prises de parole.

Et je ne parle pas que de prises de parole à la TEDx format conf' face à 1000 personnes.
Personne ne fait ça tous les jeudis.

Je parle de chaque moment où tu dois convaincre quelqu'un et, préférablement, réussir à t'exprimer avec aisance.

Globalement, tes prises de parole du quotidien.

Alors, pour devenir un bon orateur / oratrice, et captiver ton public, il est temps de supprimer ces erreurs sans attendre le prochain anniversaire de Pénélope (elle est née le 28 avril !).

1- Ne pas te préparer suffisamment

D'après une étude de moi-même avec mon doigt mouillé, c'est l'erreur la plus courante et la plus terrible. Cela peut inclure ne pas avoir pris assez de temps pour organiser tes idées, ne pas avoir pratiqué suffisamment ta présentation ou ne pas avoir les connaissances nécessaires sur le sujet.

Un discours improvisé est toujours un mauvais discours !

Oui, tu sais cuisiner des pâtes au beurre depuis que tu as 10 ans.

Mais "faire un plat qui fait la diff" c'est une autre discipline.

Oui, tu sais parler depuis que tu as 10 ans.

Mais "faire une prez qui fait la diff" c'est une autre discipline.

Je ne le répèterai jamais assez, il est indispensable de prendre le temps de bien préparer ta prise de parole, d'organiser tes idées de manière claire, structurée et adaptée au contexte, et de répéter, répéter et encore répéter. Tu ne répètes pas pour être bon·ne, tu répètes pour être prêt·e. En te préparant, tu supprimes déjà 90% des erreurs. Si tu ne fais pas ça, oublie déjà le reste de ma liste et va compter les coccinelles.

2- Ne pas adapter ton discours à l'audience

Les gens qui t'écoutent ne sont pas intéressés par toi, ta vie, ton œuvre. Ce qui les intéresse, c'est eux. L'être humain est autocentré et encore plus dès qu'il s'agit d'attention.

Tu veux nous parler de ta solution qui permet aux enfants du Nigéria d'avoir accès à l'électricité chez eux ? Ok, en quoi ça les intéresse ?

Tu veux nous parler de ton idée de plus de diversité au gouvernement ? Ok, en quoi ça les intéresse ?

Tu veux nous parler de ton souhait de te greffer un nouvel épiderme ? Ok, en quoi ça les intéresse ?

À chaque prise de parole, c'est un nouveau public.

Et un public de "1" reste un public.

Donc analyse ses besoins, ses attentes et son niveau de connaissances.

Utilise un langage adapté et met l'accent sur les aspects les plus pertinents pour eux.

Pas pour toi, pour EUX.

Chacune d'elle a sa propre motivation

3- Ne pas avoir de fil conducteur

Admettons que je t'emmène en rando dans les calanques de Marseille, mais que je ne connais pas du tout le chemin et que je nous fais faire plein de détours.

(En vrai, je commence à bien maîtriser depuis 3 ans que j'y vis. Tu viens ?!)

Tu seras épuisé physiquement et mentalement.

Tu perds de l'énergie, de la patience et de la confiance en moi.

Si tu me connais depuis longtemps, tu ne m'en tiendras pas rigueur pour cette fois. Mais dans le cas contraire, je doute que tu veuilles repartir avec moi.

Même si j'ai fait des blagues Carambar tous les 200m.

Alors pourquoi diantre, quand tu parles, tu veux tout nous jeter en touffe sans les mettre en bouquet ?

Tu as bien conscience que sans organisation, tu demandes à ton audience de faire l'effort de trier, synthétiser, écouter, résumer...

C'est bon, tu l'as perdu, elle ne fera jamais tout ça.

Un fil conducteur permet de guider l'audience tout au long de ta présentation en lui donnant une structure claire et cohérente.

Tu passes de "exhaustif" à "efficace".

Il existe un tas de plans efficaces en rhétorique en fonction de tes enjeux :

- le plan analytique,

- le plan narratif,

- le plan délibératif,

- le plan dialectique,

- le plan thématique,

- le plan chronologique,

- le plan énumératif,

- le plan tridimensionnel à tendance volcanique...

4- Ne pas avoir une introduction percutante

Les gens qui t'écoutent vont te juger dès les premières secondes. Avant même que tu ne parles... Triste vie, je sais.

Et inconsciemment, ils se poseront encore une fois cette question :

"En quoi ça m'intéresse ?"

Une introduction percutante est là pour captiver l'audience et donner envie d'écouter ce que tu leur racontes.

Il est important de commencer par une accroche qui suscite l'intérêt et de poursuivre avec le sujet de ton intervention.

Donc adieu "Je m'appelle Julien, j'ai 35 ans et je suis le fondateur de Panache blablabla".

Bonjour "Et si je vous disais comment gagner 600.000€ en 1min ?... Voilà ce que la rhétorique peut vous permettre d'accomplir..."

Là tout de suite, j'ai votre attention hein, bande de vénaux :)

5- Ne pas avoir de conclusion marquante

Bien trop souvent, quand tu arrives à la fin d'une prise de parole, tu te sens soulagé et tu termines par un "Voilà" éclaté au sol.

Alors que ta conclusion, c'est comme le bouquet final d'un feu d'artifices !

En la travaillant bien, elle te permet de renforcer le message partagé et de donner une impression durable à l'audience. Elle résume tes idées clés pour aider les autres à savoir quoi garder, et elle incite un vrai passage à l'action avec une demande concrète.

Tu les as convaincus, va jusqu'au bout avec un "call to action".

Oh la belle bleue, oh Label Rouge.

Belle qualité de conclusion.

Et supprime ton "voilà".

6- Ne pas utiliser de figures de style

Il va sans dire que l'idéal est toujours de faire des phrases courtes et simples. On ne parle pas comme on écrit. Et de temps en temps, il y a des messages qui méritent de s'élever car ils sont plus importants que les autres.

Alors pour aider ton audience à les repérer, la meilleure des stratégies est de les rendre différents.

Et pour les élever, tu as un aricle dédié sur "comment créer des punchlines ?" ici.

Tu peux jouer sur les rimes, les sonorités, la répétition, l'exagération, la personnification, le rythme... peu importe. Mais utilise-les pour créer de belles phrases remarquables. De la vraie punchline de qualité.

Donc, tu ne diras pas :

“C’est important de respecter les gens pas comme nous”.

Mais tu diras :

“Il faut cultiver la différence, et non l'indifférence”. (Les 3 frères - Fan d'eux)

7- Ne pas vivre ton discours

Lire ton discours est rassurant pour les trous de mémoire, mais c'est une grosse erreur.

En lisant, tu perds l'interaction avec l'audience, ce qui peut rendre ta présentation ennuyeuse et inintéressante. Tu te coupes du contact humain et tu te retrouves à ne plus incarner ce que tu racontes. Double peine.

Je te conseille de mémoriser seulement ces 4 choses :

- Tes 10 premières secondes ;

- Tes 10 dernières secondes ;

- Ton fil conducteur (plan) ;

- Tes punchlines.

Pour le reste, si tu t'es bien préparé et que tu connais ton sujet, alors tu parleras de manière fluide et naturelle. Ta prise de parole sera bien plus vivante et incarnée.

8- Ne pas être éloquent

Ton paraverbal (mélodie de ta voix) et ton non verbal (posture et gestuelle) sont là pour te différencier d'un PDF très bien écrit.

Si tu n'apportes rien de plus qu'un PDF, alors envoie seulement ce doc.

Ton éloquence est là pour captiver, maintenir l'attention et faire vivre des émotions.

Moult choses que je pourrais partager sur ça, voici quelques éléments qui peuvent déjà t'aider : te tenir droit, maintenir un contact visuel avec l'audience, utiliser des gestes, varier le ton, la vitesse de parole et l'expression faciale, mettre des silences, appuyer sur certains mots...

En bref, c'est la forme au service du fond.

Attention, ne soit pas un beau-parleur, soit un bel orateur.

9- Ne pas utiliser des supports visuels de manière appropriée

Ma première reco à ce sujet : prends la parole sans supports !

Le réflexe "PowerPoint" est bien trop ancré, mais les êtres humains n'ont pas attendu Microsoft pour fédérer autour de leurs idées...

Et si jamais tu as besoin de supports visuels, veille bien à l'utiliser comme un outil au service de ta prise de parole et non l'inverse. Ce n'est pas une antisèche, ni des diapos exhaustives. Utilise-les pour illustrer et mettre en avant tes messages clefs.

- Pas plus de 7 mots / slide ;

- Que des images grand format ;

- Une grande police.

Inspire-toi des slides utilisées dans les TEDx, elles sont là pour renforcer tes idées plutôt que de détourner l'attention.

En plus elles peuvent te rendre plus intelligent :

10- Ne pas te former

Oui, tu sais parler depuis tout petit, mais sais-tu :

- Convaincre ?

- Embarquer ?

- Persuader ?

- Fédérer ?

- Inspirer ?

- Engager ?

- Rassurer ?

- T'affirmer ?

- Rassembler ?

- Occuper l’espace ?

- Inspirer un vrai passage à l'action ?

Tu peux toujours déléguer certaines tâches (ta compta, ton site web, ton graphisme, tes posts LinkedIn, ta stratégie market', ton admin...) mais tu ne pourras jamais avoir quelqu'un qui parle à ta place.

Quand tu prends la parole, ce n'est pas seulement un message que tu transmets. C'est une rencontre que tu crées entre toi et un public.

Les gens te suivront pour qui tu es, ce que tu dis et comment tu le dis.

Oui, tu sais parler depuis tout petit, mais parler avec panache, ça s'apprend.

Alors ne sous-estime jamais cette compétence non-délégable, et monte en puissance pour délivrer de vraies performances orales.

(Ça tombe bien, on te forme à prendre la parole de manière confiante et convaincante sur ce lien)

Julien de Sousa, fondateur de Panache.

Aller plus loin

Voici les réponses aux questions qui nous reviennent le plus. Si tu en as d'autres, entre en contact avec nous pour en savoir encore plus.

Quels sont les différents types de prises de parole ?

De manière générale, la prise de parole en public est le processus au cours duquel tu vas t’adresser à une ou plusieurs personne(s) de manière structurée et délibérée dans le but d’informer ou de convaincre. En tant qu’orateur, tu transmets des messages à l’aide du langage verbal, mais aussi via ton langage corporel. 

Il existe plusieurs types de prises de parole en public.
Tu peux être amené·e à parler en public lors de conférences, en réunion, pour une interview, ou même devant une seule personne en face à face. 

On peut différencier plusieurs types de discours qui peuvent t’amener à parler en public :

  • Discours de cérémonie : ce genre de prise de parole en public, plutôt solennelle, se fait lors d’occasions spéciales. Il s’agit généralement d’un discours court visant à célébrer quelque chose ou honorer quelqu’un.
  • Discours persuasif : comme son nom l’indique, cette prise de parole en public vise à convaincre le public. Cela peut être lors d’une réunion, d’une présentation commerciale, etc. Ici, une argumentation adaptée au public et une bonne communication non verbale sont essentielles pour une prise de parole réussie.
  • Discours informatif : ce type de discours a pour but de faire passer un message, d’éduquer sur un sujet particulier, de partager ses connaissances ou compétences. Pour captiver l’auditoire, préfère les phrases courtes aux phrases à rallonge, fais attention à l’organisation de ton discours et n’oublie pas le contact visuel.
  • Discours divertissant : ici, le but est donc de divertir l’audience. Cet exercice demande une certaine aisance pour s’exprimer en public et une bonne dose de charisme. Ce type de prise de parole est légèrement différente des autres, car même si elle demande de la préparation, elle repose un peu plus sur l’improvisation.

Quels que soient les enjeux de ton discours, ton temps de parole ou encore le nombre de personnes à qui tu t’adresses, ces situations requièrent une bonne préparation et une certaine maîtrise pour bien te faire entendre et te faire comprendre. L’art de parler en public ne s’improvise pas ! 

Qu’il s’agisse d’une conférence, d’une réunion ou d’une interview, n’oublie pas que ton intervention n’est pas seulement un levier d’expression orale, mais aussi un moyen de capter l’attention d’une assemblée, voire de l’influencer ou la motiver à passer à l’action, grâce à tes propos, ta posture, ta voix, tes gestes.

Comment gérer son stress pour parler en public ?

Si tu as peur de parler en public, rassure-toi, tu es loin d’être le/la seul·e. Avoir un peu le trac est tout à fait normal et peut même être un atout, car il peut te pousser à te surpasser. Mais si tu as vraiment peur et que tu manques de confiance, ça peut aussi te faire perdre tes moyens le jour J. C’est pourquoi la gestion du trac fait partie intégrante de la préparation à une prise de parole.

Même si tu es bien préparé et que tu connais ton sujet, le trac peut venir perturber ton intervention orale. Voici quelques astuces et techniques pour mieux gérer ton stress et oser prendre la parole sans crainte (ou presque !) :

  • Accepte ton stress : avoir le trac avant de parler en public arrive à tout le monde et il y a de fortes chances pour que ton auditoire en ait conscience et fasse preuve d’empathie. Il n’y a pas de honte à se sentir stressé·e alors dédramatise la situation, cela enlèvera déjà un petit poids de tes épaules.
  • Avoue ton trac : si tu t’en sens capable, et selon ton auditoire, tu peux aussi avouer ton stress de façon discrète, voire humoristique, dès tes premières paroles. C’est un bon moyen d’évacuer et d’attirer la sympathie du public.
  • Fais des exercices de respiration : avant de prendre la parole, si tu sens l’angoisse monter, n’hésite pas à faire quelques exercices de respiration profonde pour débuter ton speech sur une base plus sereine. La plupart du temps, on a plutôt tendance à faire des respirations courtes (respiration thoracique). Pour apaiser l’ensemble de ton corps, privilégie plutôt la respiration abdominale qui est plus profonde.
  • Entraîne-toi le plus possible : pas de mystères, pour vaincre ta timidité, la clé reste la répétition. T’entrainer à l’oral seul·e ou devant tes proches te permettra non seulement de mieux maîtriser ton sujet, mais aussi ta diction, tes intonations, ta gestuelle, etc. L’idée est que le fait de parler devant un public devienne presque aussi naturel que faire du vélo. Tu ne t’entraînes pas pour être bon, tu t’entraînes pour être prêt.
Comment travailler ton langage corporel ?

Garde toujours à l’esprit que le langage non-verbal (corps) et paraverbal (voix) est tout aussi important que ta communication verbale.

Si tu dois prendre la parole en public, tu dois porter une attention particulière à ton regard et à ta posture.

Un regard fuyant ou un regard tourné vers le sol ne donne pas vraiment envie d’écouter la personne, non ? Si tu parles devant plusieurs personnes, le mieux est de regarder au loin pour que tout le monde se sente concerné par ton discours, tout en établissant quelques contacts visuels. Tu peux même chercher le regard de spectateurs bienveillants pour te donner un peu de courage si nécessaire. Attention cependant à ne pas fixer tout le temps les mêmes personnes, il faut balayer du regard l’ensemble de l’auditoire.

Concernant la posture, le mieux est d’en trouver une dans laquelle tu te sens à l’aise et toi-même. Mais voici quelques astuces pour faire bonne impression :

  • Pense à te tenir toujours face à ton public ;
  • Trouve un bon ancrage pour ne pas être trop statique ni trop agité ;
  • Pense à utiliser tes bras et tes mains pour être expressif, mais sans en faire trop, l’idée étant de transmettre une certaine sérénité dans ton langage corporel ;
  • Essaie de libérer ton diaphragme et de détendre tes épaules pour avoir une posture assurée, mais aussi pour mieux respirer.

N’hésite pas à t'entraîner devant un miroir ou à te filmer pour éliminer les gestes parasites et avoir l’air confiant·e. Apprends à gérer tes émotions pour ne pas laisser ton langage corporel desservir le fond de ton message.

Comment s’entraîner à la prise de parole en public ? 

En plus de maîtriser ton sujet, de bien structurer ton argumentation et d’adapter la tonalité à ton audience, il faut t’entraîner aux techniques oratoires. Ton discours peut te paraître super pertinent dans ta tête, et n’avoir ni queue ni tête une fois prononcé à l’oral.

Voici quelques techniques pour dialoguer efficacement et devenir un bon orateur :

  • Apprendre à respirer : on ne parle pas ici des exercices de respiration pour gérer ton stress, mais plutôt de savoir QUAND respirer pendant ta présentation. Cela n’a l’air de rien comme ça, mais une bonne respiration permet de rythmer ton discours et de faire des pauses aux bons moments. On l’oublie parfois, mais la gestion du souffle et des silences est importante pour mettre l’emphase sur certains points.
  • Soigner la diction et l’articulation : travailler son élocution est primordial. Si tu n’es pas habitué·e à prendre la parole en public ou un peu stressé·e, tu auras peut-être tendance à accélérer le débit de tes paroles (sûrement en espérant en finir plus vite…), mais cela t’empêche d’avoir une bonne articulation des mots et diminue donc la bonne compréhension de ton message par le public.
  • Poser sa voix : tu peux t’entraîner à lire à voix haute tout un tas de textes (pas forcément ton pitch) pour apprendre à choisir l’intensité et l’intonation que tu souhaites mettre dans ta voix selon tes intentions.
  • Parler devant un miroir : même si l’exercice peut être déroutant la première fois, cette mise en situation t’aidera à repérer des axes d’amélioration, tes points forts, mais aussi à t’habituer au regard des autres (car il n’y a pas pire que le regard que l’on porte à soi-même).
  • Être à l’écoute : maîtriser l’art de bien parler en public, c’est aussi savoir écouter. Tous les bons communicants te le diront : il faut savoir rester à l’écoute de ton public pour bien réagir. Et ce n’est pas seulement répondre si l’on te pose une question, mais aussi être attentif au langage corporel de ton audience (eh oui, ça marche dans les deux sens). Si tu sens que tu commences à perdre leur attention, c’est peut-être le moment de susciter l’échange ? Cela vaut bien sûr pour les auditoires plutôt restreints, on ne te demande pas d’analyser l’attitude d’un public de 100 personnes.

C’est sûr, là comme ça, ça fait beaucoup d’informations. Mais en travaillant ces qualités d’orateur, tu mets toutes les chances de ton côté pour captiver ton public le jour J.

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